La Réserve du Rétro #6: La MegaDrive II!

 

Salut à tous les amis collectionneurs,

Aujourd'hui, on se retrouve pour parler de la nouvelle pièce de collection faisant son arrivée dans la Réserve du Rétro: la MegaDrive II de Sega. Etant un collectionneur de consoles et de jeux vidéos, j'ai décidé de faire un petit article à chaque fois que je ferai une nouvelle acquisition de consoles ou de gros lot de jeux vidéo quand il sera possible. A chaque fois, vous aurez un petit descriptif de la console ou du jeu, de son historique, de quelques anecdotes à son sujet et de mon ressenti sur cette console.

Descriptif de la console:

La Mega Drive (aussi appelée Genesis en Amérique du Nord) est la troisième console de salon du constructeur japonais Sega Enterprises et qui appartient à la quatrième génération.
Celle-ci fut conçue et supervisée par Masami Ishikawa. Elle sortit le 29 octobre 1988 au Japon, 14 août 1989 aux Etats-Unis et au Canada, en Août 1990 en Corée du Sud et le 30 novembre 1990 en Europe et en Australie.
La société décida d'arrêter la production en 1997 dans le monde et en 1999 pour la société Majesco en Amérique du Nord.
Au total, ce sont pas moins de 39,70 millions d'exemplaires dans le monde avec une répartition de 20 millions pour l'Amérique du Nord, 6,9 en Europe et Australie et 4,3 au Japon. Pour le reste, ce sont d'autres entreprises qui ont distribué la console avec 2 millions pour Tec Toy, 2 pour Majesco, 1 pour Nomad et 3,5 pour d'autres entreprises-tierces.
Sans surprise, le jeu le plus vendu sur la console n'est autre que Sonic: The Hedgedog avec un total de 15 millions de copies écoulées dans le monde.
La console dispose d'un port de sortie d'onde radio pour l'utiliser avec un système d'antenne ou câble, d'un port DIN à 8 broches étant des ports de sortie audio et vidéo ainsi qu'une prise Jack placée sur le devant de la console. Sur la Mega Drive II, ces trois ports sont remplacés à l'arrière de la machine par un port mini DIN à neuf broches pour la vidéo composite, le RGB, le son stéréophonique et un commutateur RF standard.
En 1993, Sega décide de sortir une nouvelle version de sa console beaucoup plus petite et légère. Celle-ci est renommée Mega Drive II (Genesis II en Amérique du Nord). Cette version omet la prise de casque à l'avant en la remplaçant le connecteur A/V-out en la réduisant tout en fournissant une carte mère moins onéreuse et offrant moins de puissance.
Le constructeur japonais décide de combiner une Mega Drive avec le Mega-CD pour faire la Multi-Mega (Sega Genesis CDX en Amérique du Nord) mais qui est incompatible avec certains jeux et le 32X. Il sortira aussi la TeraDrive qui est une Mega Drive combinée avec un ordinateur ainsi que trois systèmes d'arcade: MegaPlay, MegaTech et System C-2 en soutenant 80 jeux combinés.
La Mega Drive va aussi connaître pas moins de douze clones avec de multiples consoles réalisées par des entreprises-tierces comme la Genesis 3, Firecore, Pioneer LaserActive ou les Wondermega 1 et 2.
A présent, nous allons nous tourner vers les périphériques avec le Mega-CD et la 32-X.
Le premier est une stratégie commerciale mise en place avec Sega pour pouvoir profiter de l'apport du support CD offrant plus de possibilités. A la fin de l'année 94, la société en a écoulé 2,7 millions d'unités avant d'être abandonnée en 1996.
La seconde visait à palier le fossé entre la Mega Drive et la Saturn pour être une solution moins onéreuse en tant que console 32-bits.

A présent, nous allons nous intéresser aux multiples accessoires qui sont sorties pour la console:

• Manette: Standard: Celle-ci dispose d'une croix directionnelle, de trois boutons ainsi qu'un bouton Start. Deuxième version: Cette version dispose de la même configuration avec six boutons tout en étant plus petite.
• Remote Arcade Pad: Cette version est une adaptation de la version six boutons en sans-fil.
• Master System Converter (Power Base Converter): Permet la lecture des jeux Master System qui est uniquement compatible avec la première version de la console.
• Master System Converter 2: Plus compact avec le retrait de la compatibilité des jeux format Sega Card sortant juste en Europe et permettant la lecture des jeux Master System sur les deux modèles de la console.
• Sega Menacer: Pistolet optique développée pour la console. Citons aussi les Pistol de American Laser Games et Justifier de Konami pour certains jeux compatibles.
• Souris Mega Mouse: Spécialement sortie pour les logiciels de création artistique, celle-ci dispose de trois boutons et peut être compatible avec certains jeux.
• Accessoires de sport: BatterUP (batte de baseball) et TeeVGolf (Club de golf) compatibles avec certains jeux et peuvent être utilisés sur la Super Nintendo comme la Mega Drive.
• Sega Activator: Dispositif octogonal se posant sur le sol pour convertir des mouvements physiques du joueur dans les inputs du jeu. Néanmoins, ce contrôleur sera jugé cher et très imprécis.
• Multitaps: Dispositif permettant de jouer à plus de deux joueurs à la fois.
• J-Cart: Cartouche spécialement conçue pour pouvoir brancher deux manettes de plus en les branchant directement dessus.

A présent, nous allons nous tourner sur les services en ligne proposés par Sega:

• Sega Meganet: Service démarrant au Japon le 3 novembre 1990. Celui-ci étant contenu dans une cartouche ainsi qu'un périphérique baptisé Mega Modem pour permettre aux joueurs à dix-sept jeux en ligne. La version américaine Tele-Genesis ne verra, quant à elle, jamais le jour.
• Mega Anser: Système passant par le téléphone et permettant de convertir sa Mega Drive en service bancaire.
• Sega Channel: Système de distribution de jeux passant par le câble de Time Warner Cable et TCI. Grâce à un périphérique spécial, les joueurs pouvaient télécharger un jeu parmi une bibliothèque d'une cinquantaine de jeux tous les mois ou les démos des jeux à venir. Ces jeux téléchargés dans la mémoire interne de la console sont supprimés à l'extinction de celui-ci. Ce service parviendra à atteindre les 250 000 abonnés à son apogée avant de cesser le 31 juillet 1998.
• XBAND: Service qui voulait permettre aux joueurs de faire du jeu vidéo compétitif.

Concernant les jeux, le constructeur japonais parvient à sortir un total de plus de 900 jeux pour constituer la ludothèque de sa console.
Concernant le prix, pour ma part, je l'ai acheté sur une brocante avec deux manettes standard et tout le câblage nécessaire pour 35€. L'argus de la console avec deux manettes est de 58,19€ (au mois de mai 2019) donc il est assez facile de les trouver pour pas cher. Elle est vraiment abordable puisque les prix oscillent entre 40 et 60€ pour les consoles dans des packs ou avec plusieurs jeux sur Ebay en cherchant bien dans les annonces du site.

Ressenti sur la console:

Concernant cette console, je n'ai pas joué à celle-ci quand j'étais petit et ne l'ai pas eu en ma possession mais je connaissais les jeux les plus répandus dessus comme Sonic, Streets of Rage, Shinobi, Earthworm Jim, Double Dragon ou encore Aladdin. Des jeux cités par beaucoup puisqu'ils ont lancé, par la suite, des sagas mythiques avant de rencontrer quelques désagréments notamment lors du passage à la 3D. Le problème de cette console à l'époque de sa sortie c'est qu'elle a peiné à faire sa place sur le marché face à la Super Nintendo et la Pc-Engine. De plus, Nintendo disposait déjà plus de 92% du marché japonais et 95% pour le marché américain grâce au succès rencontré par sa NES. Cependant, elle aurait pu réussir si la stratégie marketing avait été mieux gérer à certains moments ou si Sega avait proposé une console plus puissante au départ avec un prix moins élevé probablement.
Cela change que de jouer sur émulateur avec le fait que les parties ne sont pas sauvegardées donc quand on éteint la console, c'est fini pour votre précieuse partie, le principe des Continue, vies et du Game Over vous faisant recommencer au début. J'aime bien le design de la console ainsi que de sa manette, c'est assez sympa à prendre en main. J'aimerai bien récupérer des jeux sur cette console pour pouvoir jouer aux titres cultes.