La sclérose en plaques et les jeux vidéo!!
Aujourd'hui, on va pouvoir parler d'un domaine qui est constamment en évolution et recelant encore beaucoup de mystères, celui de la médecine notamment sa branche qu'est la neurologie en parlant d'une maladie plus connue par son nom que par les dégâts qu'elle peut faire, la sclérose en plaques au travers d'une étude menée qui devrait aussi redorer le blason des jeux vidéos toujours stéréotypés par nos merveilleux médias de propagande. Oups! Propagation des informations, oui c'est ça.
Pour commencer, qu'est que la sclérose en plaques? C'est une maladie auto-immune chronique touchant le système nerveux central et qui se caractérise par un dérèglement du système immunitaire s'attaquant à la myéline étant la membrane biologique enveloppant les axones des neurones et permettant d'assurer la transmission d'information entre chacun d'eux. Pour vous donner une image, prenez un fil électrique: la gaine représente la myéline et les fils représente vos neurones. Quand la gaine est endommagée alors le fil provoque des court-circuits ou ne transmet pas bien le courant qui le traverse, c'est la même chose pour les informations transmises par les neurones. Bien entendu, la maladie est plus complexe que cela puisqu'elle peut s'attaquer à diverses parties du corps au niveau des nerfs mais aussi au niveau musculaire mais car elle survient par poussée en fonction de sa gravité mais aussi de l'endroit atteint. Pour mieux la comprendre, je vous invite à vous renseigner sur le sujet.
Dégâts de la Sclérose en plaques sur les nerfs
En effet, des chercheurs de la Harvard Medical School à Boston (USA) ont utilisé le fameux jeu vidéo Le Programme d'Entraînement Cérébral du Dr Kawashima (on dirait tellement une attaque de shonen ce nom) sorti sur la console DS de Nintendo dans une étude, parue dans la revue Radiology, sur une douzaine de patients qui leur a permis d'améliorer leur connectivité neuronale grâce à un programme de réadaptation cognitive fondée sur le jeu. Pour cela, ils ont soumis douze patients aux tests tandis que douze autres ont constitué le groupe témoin. Les veinards qui ont passé les tests ont donc, en 8 semaines, dû faire 40 séances de 30 minutes d'exercices chacune en plus de la série de tests cognitifs passés avant et après ces 8 semaines de tests notamment en se focalisant sur l'observation sur la connectivité neuronales des cobayes grâce à une IRM fonctionnelle permettant d'étudier les zones du cerveau s'activant simultanément mais aussi d'obtenir une information sur la participation de certaines régions à des circuits spécifiques.
Le résultat est que la connectivité a été modifié puisque le fait de jouer a permis de développer de nouveaux circuits neuronaux qui ont alors compensé ceux atteints par la démyélinisation de façon à accroître l'extension des zones travaillant en même temps. Cela permet aussi d'apporter la preuve de concept qu'un entraînement cérébral permet de rééduquer, plus ou moins temporairement, le cerveau dans le but d'atténuer les signes de la maladie.
Une avancée assez intéressante qui pourrait être un peu plus poussée pour aider les patients atteints de cette maladie à pouvoir mieux vivre avec celle-ci en atténuant les signes de celle-ci et peut-être, dans un avenir utopique, leur évitait de suivre des traitements assez lourds physiquement et mentalement pour la personne.
Commentaires
Enregistrer un commentaire