Airbus se voit confier la modernisation du réseau IP de la force navale française par la DGA!!

Salut à tous,

Aujourd'hui, on se retrouve pour parler de la décision prise par la DGA de confier la mise à niveau du réseau IP de la Force Navale française (Rifan pour Réseau intranet des forces aéronavales). Ce projet de modernisation devrait permettre un développement ainsi qu'un déploiement d'une infrastructure de communisation sécurisée, performante et résiliente pour le combat collaboratif. 

Le projet sera donc mené par le consortium industriel mené par Airbus Defence and Space dans lequel on retrouve Naval Group. Cet important contrat est donc, à nouveau, confié à l'avionneur pour toute cette partie de développement, déploiement et maintien en condition opérationnelle des mises à niveau de Rifan 3 qui courra sur une durée maximale de 10 ans et devrait représenter un investissement maximal de 480 M€.
La précédente phase, Rifan 2, ayant été mis en service entre 2012 et 2016 a permis d'exploiter l'ensemble des moyens de communication disponibles à bord comme le Syracuse IV, Comcept, les constellations de satellites commerciaux (Leo, Meo et Geo) ainsi que les ressources radio. Le but a été d'offrir aux navires un important niveau de sécurité ainsi qu'une capacité d'échanger des données au niveau de classification allant de "non protégé" à "secret".

Cette phase 2 était concentré sur la mise en œuvre d'un nouvel Intranet naval à haut débit basé sur la technologie IP et également de la numérisation complète des moyens de transmission V/UHF des navires de la Marine nationale.
Puis, nous avons eu le droit à la phase 2.1 de Rifan visant à corriger certains obsolescences pour anticiper les besoins futurs tels que la veille coopérative navale pour échanger et fusionner des informations brutes provenant des radars en temps réel.

La phase 3 prépare l'étape du combat collaboratif naval vise le combat en réseau de toutes les forces impliquées dans une opération navale avec l'ambition de développer de nouveaux moyens de transmission à haut débit et à faible latence pour les navires de première ligne. Il est prévu, au programme, de développer des mécanismes de reconfiguration rapide capables de s'adapter aux moyens de communication disponibles dans différents scénarios tactiques et opérationnels. 
Les développements progressifs sont prévus entre 2026 et 2030, les mises à niveau entre 2028 et 2032 sur plus de 80 bâtiments.