Poème: Rébeillion

Salut, je me présente VocalWizz, le mage de la voix
Qui vient te montrer la bonne voie
A suivre pour se frayer un chemin
Parmi tous ces satanés pantins
Cherchant tous les moyens pour pouvoir toucher le butin
Qui, désormais, détermine si tu es utile ou miséreux
Quand tu l'auras alors tu pourras rire avec eux
Sans tu resteras seul à pleurer comme un lépreux
J'enchaîne toutes ces foutues rimes pour oublier
Mais à quoi ça rime si je reste endetté
Je veux pas devenir un foutu vendu
A utiliser le rap pour pouvoir sortir de la rue
En oubliant mes propres origines qui m'ont porté
Avec ces millions qui ont réussi à en retourner
Une paire qui disait: "Ne jamais nous oublier ou décevoir"
Désormais, pour leur parler, c'est comme se rendre au parloir
Si tu viens pas du quartier, on te prend souvent de haut
Tandis qu'on a à dire notre mot Les vendus pensent tout connaître du rap
Et qui te disent que tu n'es pas un vrai
Si tu ne parles pas de putes, drogues et flingues
On te traitera alors de petite frappe
Mais, toi, ce que tu aimes, c'est ton vécu, le raconter
Même si on voudrait que tu parles comme un thug
Pour respecter la caricature même des rappeurs
Qui ne sont plus les flamboyants poètes Respectant leur terre promise d'expression
Ne voulant maintenant que le gain tels d'effroyables mouettes
Aussi affamées qu'une tribu de cannibales
Aujourd'hui, l'aristo de la poésie sort du silence
Pour te montrer que la culture nous renforce
Et que mon passage dans ta tête laisse des traces
En utilisant des formules qui percutent
Bien plus fort qu'un boxeur et son uppercut
Ou qui explosent plus violemment qu'un Magnum et ses balles
Ma motivation, je la puisse dans mon foutu vécu Mais aussi celui des autres qui bossent pour, au moins, survivre
Plus j'écrirai, plus j'imposerai des mots qui tuent Que tu liras au point d'en être ivre
Comme après un rendez-vous avec Monsieur Jack Daniels Enivrant ton corps d'une irrésistible ivresse