Critique de film #4 Frida
Salut à tous les artistes en herbe,
J'ai vu ce film juste après le Complexe du Castor donc on est bien resté dans le drame avec celui-ci qui retrace la vie de la peintre Frida Kahlo. C'est la première fois que l'on parle d'un biopic alors on va rapidement parler de la vie de Frida avant de présenter ce film.
Frida Kahlo (1907-1954) est une artiste peintre mexicaine autodidacte du mouvement réalisme. Elle aura une vie épanouissante du fait qu'elle ait beaucoup voyagé tout au long de sa vie mais aura de nombreuses souffrances notamment après son accident de la route en autobus où une barre lui a transpercé son abdomen et sa cavité pelvienne, l'infidélité de son mari Diego Rivera, ses fausses couches, son emprisonnement ou encore l'amputation de sa jambe droite tout en assumant son art et sa bisexualité. Frida aura peint 143 tableaux où elle y témoignera sa tristesse, sa solitude, sa joie ou encore sa culture mexicaine. L'artiste finira par mourir d'une embolie pulmonaire même si, bon nombre de ses amis, ont pensé à un suicide par overdose de médicaments. Sa vie est relativement intéressante donc je vous conseille de vous pencher sur sa vie,son œuvre ainsi que ce film qui en retrace une grande partie.
"Moi et mes perroquets" De Frida 1941 (huile sur toile)
Nous allons à la fiche technique du film:
Titre original: Frida
Réalisation: Julie Taymor
Scénario: Clancy Sigal, Diane Lake, Gregory Nava et Anna Thomas d'après le livre Frida de Hayden Herrera
Musique: Elliot Goldenthal
Sociétés de production et production: Miramax Films (USA), TFM Distribution (France) et Salma Hayek
Budget: 12 millions de dollars US
Pays d'origine et langue: Etats-Unis. Anglais
Genre: Biographie
Durée: 123 minutes
Dates de sortie: Etats-Unis: 17 octobre 2002 (première)
Canada: 1er novembre 2002
France: 16 avril 2003
Il n'y a rien de vraiment violent dans le film mais prévoyez, au moins, une classification interdite aux moins de 10 ans pour certaines scènes.
Maintenant, on va passer la distribution du film:
Salma Hayek: Frida Kahlo
Alfred Molina : Diego Rivera
Valeria Golino: Lupe Marin
Geoffrey Rush : Léon Trotski
Edward Norton: Nelson Rockefeller
Diego Luna: Alejandro Gonzalez Arias
Ashley Judd: Tina Modotti
Antonio Banderas: David Alfaro Siqueiros
Mia Maestro: Christina Kahlo
Patricia Reyes Spindola: Matilde Kahlo
Roger Rees: Guillermo Kahlo
A présent, on peut s'attaquer à la critique du film:
Le film est assez surprenant, en étant à la fois haut en couleurs et terne en alternant les passages de la vie de Frida entrecoupés d'animations de ses peintures, et nous transporte au fil de l'histoire. Les acteurs sont vraiment bons en transpirant cette envie de bien faire de rendre cela réaliste comme si au lieu d'être spectateur, nous étions en train d'interagir Frida ou son entourage (bon, j'avoue que cela devient dérangeant dans les scènes de sexe) mais cela prouve que la réalisation ainsi que les prises de vue ont remplies pleinement leurs rôles en nous immergeant totalement dans le film au point de se sentir un peu de la famille avec les personnages à l'écran tout en éprouvant de la joie comme de la tristesse ou encore à certains moments de l'angoisse au vu du décor et des scènes se déroulant et cela faisait longtemps que je n'avais pas eu ce sentiment en regardant un biopic mis à part Ali et deux ou trois dont le nom m'échappe. On effectue un grand voyage grâce au montage entre prises de vue réelles, peintures animées ou animation d'une carte routière même si cela peut devenir un point négatif du film puisque l'on peut avoir tendance à se perdre car, parfois, cela est mal amené donc on ne sait plus vraiment ce qu'il se passe à l'écran nous faisant un peu sortir du film. J'ai donc appris à connaître un peu de la vie de Frida en ayant que très peu d'informations sur sa vie hormis celles que ma copine m'avait donné avant de voir le film. J'ai appris à y découvrir une femme forte mais aussi très fragile qui a tout fait pour imposer son art malgré tout ce que la vie lui a réservé avec toutes ses mésaventures dont j'ai parlé au début, elle a su s'émanciper pour ne pas se cantonner à la femme malade ayant besoin de son mari pour vivre puisqu'elle a appris à peindre seule, buvait de l'alcool, fumait et avait une vie sexuelle très libérée en assumant sa bisexualité.
Sa vision de l'amour était assez étrange puisqu'elle demande à son mari d'être loyal alors qu'il ne peut s'empêcher de coucher avec de nombreuses femmes tandis qu'elle a plusieurs conquêtes en étant toujours mariée donc je n'ai pas saisi cela servait à provoquer son mari ou par jalousie ou si elle voulait montrer à son mari que son infidélité le l'atteignait pas.
Niveau points négatifs, je citerai le montage mal amené qui peut avoir tendance à nous prendre pour les raisons que j'ai évoqué plus haut dans l'article. Certaines scènes étant un peu là pour faire blabla sans vraiment faire avancer le film ou nous apprendre des informations en plus sur la vie de l'artiste, ce qui a tendance aussi à nous sortir du film. Le dernier est que toutes ses maladresses au niveau du montage, des scènes et comment cela est montré, on a tendance à ruiner un peu l'ambition du film qui est, pour moi, de parvenir à nous faire voyager dans la vie d'une artiste comme si on avait vécu avec elle et, non, comme un simple spectateur lambda puisque, comme je l'ai dit précédemment, on ressent beaucoup d'émotion en le visionnant donc on ne peut vraiment pas dire que c'est un mauvais biopic, ni même un mauvais film simplement parce-qu'il apporte une mise en scène de ce qui nous ait amené de voir. Si l'on fait abstraction de certaines scènes alors le film se laisse regarder en remplissant pleinement son ambition mais, après tout, aucun film n'est parfait. Je vous recommande vivement ce film si vous souhaitez découvrir cette artiste, si vous n'avez pas encore pu le voir ou si vous voulez le revoir.
Commentaires
Enregistrer un commentaire