Essai sur la conception de la société ainsi que sur la bestialité dont l'Homme peut faire preuve à l'intérieur de celle-ci
Cet essai philosophique va poser les questions suivantes: Quelle est la conception de la société pour l'Homme ainsi que la bestialité peut-il faire preuve à l'intérieur de celle-ci? Pour répondre à cette question, nous nous appuierons sur deux oeuvres littéraires ainsi que sur une oeuvre cinématographique en complément d'autres observations plus générales dispatchés sur divers supports et oeuvres qui sont les suivants: Brave New World, en français, Le Meilleur des Mondes (1932) d'Aldous Huxley, Lord of the Flies, en français, Sa Majesté des Mouches (1954) de William Gloding, la première de The Hills Have Eyes, en français, la Colline a des Yeux (1977) de Wes Craven ainsi que son remake de 2010 d'Alexandre Aja. Nous nous appuierons également la bibliographie de Bernard Werber comme la saga des Fourmis ( Les Fourmis en 1991, Le Jour des Fourmis en 1992 et La Révolution des Fourmis en 1996) ou encore l'Empire des Anges en 2000.
Avant toute chose, il est important de définir précisément ce que nous entendons par la notion de société: au sens strict, le mot est tiré du latin socius que nous pouvons traduire par compagnon ou associé. Sa définition première est un groupe d'individus unifiés par un réseau de relations, traditions et d'institutions.
Au sens global, notamment en sciences humaines et sociales, on se rapporte à l'ensemble des moeurs et coutumes partagées par une population. Au sens économique, c'est la forme juridique la plus répandue des entreprises mais également le terme le plus utilisé pour désigner celles-ci. On peut aussi citer les deux formes de société se référant, au sens d'association, qui sont, à savoir:
1) la société savante (désignant une association regroupant experts et amateurs éclairés travaillant et publiant des travaux de recherche originaux afin de faire avancer la connaissance dans le domaine d'activité concerné ainsi que d'archiver et valoriser des savoirs et savoir-faire locaux.
2) la société secrète est une organisation sociale (ensemble des relations entre individus les liant les uns aux autres ainsi qu'à celles-ci) stipulant à ses membres de garder une partie de ses activités et motivations cachées. N.B: Ce type de société avait, à l'origine, un but religieux basé sur l'initiation. Bien que, désormais, d'autres organisations fonctionnent et peuvent être considérées comme tells. Exemple: les organisations criminelles, terroristes ou fraternités.
On pourrait citer d'autres exemples de société mais elle ne concerne qu'une forme ancienne (société féodale) ou bien très spécifique à une nation (société américaine ou française). Or, celles-ci ne vont pas vraiment nous servir dans la démonstration dont il est question.
Attardons-nous, à présent, sur l'Homme afin de dresser un portrait sur cette espèce apparue il y a maintenant 7 millions d'années si on base sur les premières hominidés et, seulement, 200 000 ans pour les Homo Sapiens. Durant ces longues années d'évolution, ce sont de nombreux changements physiques et psychologiques que nous avons donc connu avant de devenir les fameux Homo Sapiens Sapiens (Homme qui sait, qui sait) et que nos sociétés évoluent au point que notre avancée scientifique et technologique ne soient aussi conséquentes au point que l'Homme préfère améliorer ses armes pour s'entre-tuer plutôt que d'aider sa race à vivre mieux.
Etant la seule espèce à être dotée, à proprement parlé, de la parole afin de communiquer pour commercer, dialoguer ou créer des communautés que l'on veut rendre "parfaites" en supprimant certains éléments comme la liberté ou certains mots dans nos langues afin de confiner, manipuler et contenir une masse par un petit groupe par la Terreur, le Pouvoir ou encore la Propagande.comme certains groupes totalitaires ayant sévi dans de nombreux Etats. L'Homme n'a de cesse d'user de fourberie, ruse ainsi que l'utilisation du langage pour plaire afin de malaxer l'esprit d'autrui à souhait. De nombreux groupes se sont formés ainsi par la direction d'un gourou tels que les sectes dont on taira le nom pour ne pas leur faire de la pub inutile gratuite ou comme certains groupes extrémistes pensant que leur pensée est la seule et unique donc ceux qui osent avoir une opinion différente de la leur doivent mourir ou être torturés afin de subir d'atroces souffrances puisque puisqu'ils sont considérés comme des traîtres ou infidèles. Là, aussi, je ne donnerai pas de nom car nos merveilleux médias leur offrant toute la pub possible permettant ainsi à ces personnes de se donner en spectacle pensant nous faire peur alors qu'ils ont juste l'air d'être des marionnettes se caricaturant elles-mêmes avec leurs menaces.
Pour supporter tout cela, l'Homme a recours à diverses manières pour s'extirper de ce malheur qui remplit le monde qui l'entoure soit il se retire tel un ermite, soit il perturbe son esprit pour ne plus réfléchir à quoi que ce soit par le biais de produits plus ou moins illicites pour faire croire qu'il fait parti de la masse prête à se rebeller alors qu'il ne fait que de s'enfoncer un peu plus dans cette misère nous entourant pour se fondre dans l'environnement auquel de moins en moins de personnes ont tendance à ne plus prêter d'importance à ceux qui se pensent rebelles alors qu'ils ne font vraiment que porter préjudice aux autres en se détruisant de l'intérieur en prenant des excuses quand on leur montre que leurs raisons fonçant avec des produits interdits par la loi que ceci fait de toi le fameux rebelle que tu essaies de jouer pour simplement impressionner les filles, oeuvres plutôt la masse rebelle dans sa quête en ayant en ayant ton foutu esprit clair au lieu de l'embrumer telle la mer durant une nuit de brouillard si tu ne veux pas te faire réveiller par un violent choc contre les côtes se rapprochant dangereusement dans cette obscurité vaporeuse, soit il se tait en s'adaptant à la fameuse société pour s'effacer dans la masse informe qu'ils ont des problèmes personnels assez lourds à devoir gérer qu'ils continuent de combattre pour les préserver car, dans un monde en changement perpétuel, tout le monde n'a de cesse de nous dire: "N'oublie jamais que rien n'est acquis". J'ai toujours pris cet avertissement comme une menace, on dirait que celui qui la prononce va tout faire pour nous ruiner dans le but de nous mettre plus bas que terre et, puis, il y a ceux que je qualifie de "rebelles discrets". Ce sont des individus qui, en surface, s'adaptent à la société qui leur est imposée mais, intérieurement, cherchent à la changer par tous les moyens qui sont à leur disposition.
Maintenant, que nous avons cité les oeuvres utilisées dans cette observation, défini la notion de société et dressé un bref portrait de l'Homme, nous allons pouvoir débuter notre raisonnement philosophique dont l'objectif sera de répondre à cette fameuse question: "Quelle est la conception de la société pour l'Homme ainsi que quelle bestialité peut-il faire preuve à l'intérieur de celle-ci."
Pour appuyer ceci, on va donc pouvoir présenter différentes sociétés:
On va pouvoir plancher sur la création d'une société avec le bouquin "Sa Majesté des Mouches" en voyant comment des individus finissent par s'organiser quand ils se retrouvent livré à eux-mêmes. Je vous passe rapidement la présentation de l'auteur que vous pourrez facilement retrouver sur le web si vous le souhaitez car sa biographie ne servira pas à grand chose dans notre explication.
Dans cette oeuvre, suite au crash d'un avion sur une île déserte et à la mort de leurs accompagnateurs dont le pilote, des jeunes garçons issus de la haute société anglaise se retrouvent livrés à eux-mêmes et fondent une société organisée, selon les principes qui leur ont été inculqués, pour que chacun puisse avoir une utilité et tâche à remplir pour le bien de la communauté. Au départ, cela se déroule comme prévu mais, suite à une certaine découverte, deux groupes se forment en transformant cette "organisation parfaite" en une civilisation bestiale, tribale, sauvage et violente dominée par un seul chef. Cette guerre n'est pas menée sans raison car chaque enfant a une symbolique dans l'oeuvre ainsi nous avons: Ralph qui symbolise la République, Jack le pouvoir guerrier brutal mais charismatique en quête d'aventure, Roger la cruauté brute voir la menace de mort, Porcinet le savoir et la connaissance pouvant créer le feu devant le pouvoir par excellence, Simon la sagesse et vérité mais aussi un symbole plus important, celui du Christ et, pour terminer, les jumeaux Sam et Eric le peuple se débrouillant pour survivre comme il peut. Dans cet ouvrage, on voit ainsi à quel point le peuple (les enfants) commence à régresser lorsque celui-ci n'a plus de symbole important auquel se raccrocher ou lorsque aucune "figure" paternelle n'est plus là pour imposer une autorité forte mais nécessaire poussant ainsi la masse silencieuse à se rallier à un chef primitif, il laissera ressortir cette brutalité primitive qu'il enfouit au fond de son être plutôt que de continuer à vivre en suivant les règles inculquées par notre société. Cela se rapproche aux priorités que l'on s'impose dans une situation donnée, par exemple, une personne ayant une vie stable aura tendance à avoir des priorités matérielles, relationnelles ou professionnelles tandis qu'une personne vivant dans la rue ou en zone de guerre aura tendance à utiliser son instinct de survie pour trouver des solutions et dont la priorité principale sera de survivre et sortir de cette situation. Cette oeuvre illustre bien comment il est possible à une société aux abords parfaite de subitement dégringoler à la suite d'un événement provoquant une déchirante rupture. Dans notre cheminement, cette oeuvre va clairement servir à montrer la bestialité de l'homme à partir du moment où celui-ci n'a plus aucune structure pour contrôler la primitivité qu'il a fait disparaître grâce à un laborieux et remarquable travail de fond exécuté par des millions d'années d'évolution. A présent, nous allons voir comment une société parfaite peut être déréglée quand celle-ci accueille une personne étant totalement étrangère à sa culture mais également comment la bestialité peut renaître au sein des hommes en s'appuyant sur l'oeuvre "Le Meilleur des Mondes". Dans ce livre, on nous dépeint une société dans laquelle chaque individu est rangé dans un groupe qui déterminera sa fonction dans ce nouveau monde tout au long de sa vie. Chaque être a le droit à sa petite pilule appelée Soma et où la reproduction sexuée a totalement disparu en devenant un pur loisir récréatif pour les castes car toute personne vivant dans cette société est conçu en laboratoires avec les castes inférieures appelées les Delta et Epsilon utilisés pour occuper les fonctions manuelles simples, les Gamma, proche de la classe populaire, les Bêta sont une caste de travailleurs intelligents pour des fonctions assez importantes et les Alpha pour être l'élite dirigeante. Chaque groupe est divisé en deux sous-castes: Plus ou Moins. Par le conditionnement de masse, chacun pense appartenait à la meilleure classe et ne va pas se mettre à envier un autre groupe pour asseoir l'objectif ultime d'une société: la stabilité provoquée grâce à la consommation continuelle du Soma dont le corps a besoin pour être heureux et empêcher tout questionnement quelconque. Elles sont distribuées à la fin de chaque journée de travail sous forme de récompense. A titre d'information, on peut voir une forte référence à cette oeuvre littéraire dans le jeu vidéo We Happy Few, développé par le studio Compulsion Games, sorti en 2016.On voit ainsi comment une société peut être construite grâce à l'embrigadement ainsi que par le biais d'un conditionnement puisque si une personne ne suit pas les principes du grand Ford, fait des actions interdites par la société (comme tomber enceinte accidentellement), veut poser des questions sur des sujets tabous (comme la famille, l'enfantement ou sur la société afin de la mettre en doute). La personne sera envoyée hors de la ville afin d'y être reconditionnée ou pour y mourir par méthode médicale grâce à une surconsommation de Soma. Il est facile d'être discrédité par les autres quand on ne fait pas parti de la norme. Pour ceux qui vivent hors de cette société conditionnée constamment sous cachets et où la vérité est perpétuellement camouflée, ils sont parqués dans des réserves de sauvages comme des animaux dans les zoos. Ainsi, il est possible avec une autorisation de s'y rendre pour pouvoir les observer. En lisant cette oeuvre, on se rend compte que l'on est confronté à plusieurs facettes de cette organisations avec les personnages principaux sur lesquels on s'attarde dans cette histoire. En premier lieu, nous avons Bernard Marx, un Alpha Plus, rejeté par la société car il n'adhère clairement pas aux normes de la société, il réfléchit beaucoup à ce monde en n'acceptant ni sa laideur ou son inadaptation en se détachant progressivement de son milieu se moquant de lui puisqu'il est différent. Au milieu de l'oeuvre, après s'être servi du sauvage, il parvient à devenir célèbre. Une célébrité qui ne tient qu'à un fil car Bernard sera rapidement, à nouveau, rejeté quand son protégé refusera de se rendre avec lui à une fête. Suite à quoi, l'homme va finir par affirmer son identité avec détermination avant son exil sur une île. Il est la représentation même des failles de la société. Lénina, une Bêta Plus, va représenter l'inadaptation à cause de l'amour qui est proscrit dans ce monde puisque les sentiments n'ont plus vraiment de valeur. Elle fera tous ses choix par rapport à ses sentiments et, non, en procédant de façon rationnelle comme le voudrait sa caste. Helmholtz Watson est la représentation de l'inadaptation à cause de son intelligence et montrera que le problème posé par leur Etat est le manque profond de sentiments où tous la population n'est qu'un ensemble de robots s'occupant juste de ses tâches sans rien reprocher à qui que ce soit. Il finira par être exilé avec son ami Bernard. Linda, une Bêta Moins, montre clairement que le conditionnement mené par la société est irréversible si il est bien fait puisque, une fois rentré, elle va se droguer au Soma au point d'en mourir pour être en rapport avec sa caste malgré le fait qu'elle ait eu un enfant (John) et porte les signes de la vieillesse. Elle a vécu de la même manière qu'elle le faisait durant sa période dans le camp de sauvages, ce qui a eu pour effet de la rejeter complètement de cette organisation n'appliquant pas les mêmes normes que la sienne. Mustapha Meunier, Alpha Plus et une des dix personnes les plus puissantes de la société, fait penser que son système est le meilleur mais on finit par comprendre qu'il est désabusé de cette société en se montrant réaliste envers celle-ci. Dans un certain effort, il enverra Bernard et Helmholtz en exil dans un certain sentiment d'amitié. Pour terminer, nous avons John ''le sauvage" qui remet sérieusement en doute cette société manquant cruellement de sentiments humains. Il est comme le lecteur qui découvre cette société sans avoir subi le conditionnement nécessaire pour la comprendre et s'y intégrer. Il repoussera Linda qui veut simplement s'amuser avec lui, est idéaliste et a conscience de beaucoup de choses comme Dieu, l'amour ou la tristesse. Quand on voit la fin tragique du personnage, on est en droit de se demander par rapport à ses Fordistes: "Qui est réellement le sauvage dans cette histoire?".
Ici, on voit clairement que, même si l'autorité est omni-présente, en nous forçant à être conditionné et contrôlant nos moindres faits et gestes, il suffit d'un simple grain de poussière, d'une simple différence (ici, John) pour que la société devienne incontrôlable malgré les années passées à la cloisonner et la parquer comme des animaux au point qu'une intervention soit nécessaire pour instaurer le calme avec une fin tragique se traduisant par la mort d'une personne.
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